J’ai essayé de retransmettre différents états dans l’utilisation de différents timbres et vitesses. Mais je voulais garder des repères, comme des thèmes qui se répètent : celui de la flûte par exemple, qui représente l’errance, ou celui des sirènes, qui représente la sensualité. Ce sont des fils conducteurs qui tissent des liens tout au long de la pièce. La harpe crée une sorte de liant aquatique. C’est un voyage intérieur, une épopée : j’ai voulu gardé le côté haletant, une sensation d’euphorie liée à la rapidité de la succession d’épisodes.